COULOIR OU BOUDOIR ?
Quoi de plus difficile à valoriser qu’un couloir ? Celui qui dessert les chambres au 1er étage avait été aménagé à l’ouverture avec quelques tableaux de cerfs, chevreuils et autres biches. Sans nous déplaire, il ne nous enthousiasmait guère car au-delà de remplir sa fonction de desserte, somme toute fonctionnelle, il manquait assurément de chaleur. Cet automne, nous avons repris les 20 mètres de couloir en tissu tendu marron glacé arrêté par une baguette de bois cloutée, dans l’esprit des vieilles malles. Un travail minutieux et de longue haleine mais au final, et pour cette réouverture hivernale, nous sommes heureux de vous accueillir dans un lieu encore plus douillet.
Avant une vue grand large sur notre suite... à découvrir et vivre cet hiver, voici un zoom sur la paroi de douche. Ardoise oxydée pour un effet volcan assuré !
Une suite, rien de moins !
Dans nos deux chambres volcaniques contigües, nous avions prévu de tout refaire : les salles d'eau qui ne nous satisfaisaient pas (il y manquait l'esprit nature), les peintures... jusqu'à ce que cette envie de vraiment tout refaire s'impose au point de casser les cloisons et d'envisager une suite... une vraie, avec son coin salon, sa bibliothèque privée et son dressing. Une suite pour cocooner et relire les aventures de Robinson Crusoë (quoi de mieux que ce site de bout du monde pour mieux comprendre les pensées de l'homme solitaire) à moins que vous ne préfériez plonger dans le journal d'un ermite de ce siècle : Sylvain Tesson pour vous emmener via son dernier roman, journal de voyage "Dans les forêts de Sibérie". Ici, le Baikal se nomme Lac du Pêcher et les forêts ont cette étrange ressemblance avec les forêts de conifères du Grand Nord. D'ailleurs la taïga est à une journée de découverte. Une impression d'Ailleurs, on vous promet !
A redécouvrir cet hiver
Non, vous n'aurez pas perdu les joies d'un envol de canard, de la parade nuptiale des grèbes ou huppés ou encore la surprise encore ahurie de certains hôtes de voir passer un cerf boire au lac. Mais l'hiver, parce que la saison peut être rigoureuse (et d'ailleurs, cette nature à l'état brut, c'est précisément ce qu'on aime !), vous gagnerez sûrement en bien être dans le bain chaud désormais surmonté d'un vitrage modulable. On peut donc s'y enfermer et s'y blottir comme tout ouvrir pour se retrouver en direct du lac. Question de temps et de saison, en évitant de surcroît les déperditions de chaleur. Question toujours de temps (celui qui nous a permis d'observer et de tirer les conclusions) et d'adaptation à l'environnement. A redécouvrir donc cet hiver et à consommer sans modération !